lundi 20 mars 2017

Championnat départemental d'escalade (15 mars - Strasbourg - Esplanade)

Texte : Nadège W. 


5h59 : Le réveil fraîchement éteint, nos grimpeurs essaient, pour certains, désespérément,  de se traîner hors du lit telles des chenilles sortant de leur chrysalide. Pour d’autres, les habitués du Lève-tôt (comment tu fais pour te lever si tôt !?!), ce réveil matinal n’est qu’une formalité d’usage…

6h50 : Presque tous à l’heure, nos grimpeurs devenus de « merveilleusement dispos » papillons, se rejoignent devant la gare. Notre joyeuse bande ne passe pas inaperçue. Elle est composée de 3 équipes et 4 juges : 
Équipe 1 / FOCH 1 : Jeanne, Özcan, Selin et Gaëlle.
Équipe 2 / FOCH 2 : Yasmina, Samuel, Julie et Camille.
Équipe 3 / FOCH 3 : Diana, Dilhan, Théo et Nadège.
Nos juges d’un jour : Léa M., Chloé, Léa C. et Noémie.

7h03 : Nous sautons dans le train et nous nous mettons en quête de nos places réservées. Après 2 aller-retour dans le train (le petit groupe de M. Corby se balade !), et après avoir rencontré notre maître spirituel du jour - petit clin d’œil à l’homme qui, à notre troisième passage nous dira « ça ne sert à rien de faire des kilomètres, vous n’arriverez pas plus vite ! » -, nous finîmes par trouver une charitable contrôleuse qui nous indiqua que nous n’avions pas de zone réservée… Nous retraversons donc une énième fois le train en quête de places libres. Pour finir, nous nous asseyons un peu partout en pensant juste à descendre au bon moment (de toute façon, on descendait au terminus).

7h35 : Une fois la nuée de passagers déboulée sur le quai, nous nous retrouvons enfin. S’en suit une longue suite de quêtes : sortir de la gare, acheter les tickets de tram, trouver le tram, monter dans le tram avant qu’il ne parte et ainsi de suite…mais nous finissons quand même par trouver l’Esplanade !

8h45 : Les formalités d’usage passées pour nos juges de première ou de deuxième année, ainsi que pour nous, grimpeurs sûrs et motivés (ou surmotivés), la compétition peut commencer !

Pour vous, ô lecteurs, voici le petit guide officiel de « Comment se passe une compétition d’escalade ? » pour les ignorants en la matière :
¥      Il y a 8 voies à réaliser. Chaque équipe doit attribuer deux grimpeurs par voie. Chacun grimpe donc 4 voies.
¥      Les voies sont, du plus simple au plus dur : 5A, 5C, 6A, 6A+, 6B, 6B+, 6C, 6C+.
¥      On a un délai de 8 minutes par voie pour que les deux grimpeurs mènent à bien leur mission.
¥      Le but est d’arriver en haut. Dans ce cas-là, on obtient un « top » et donc le maximum de points. Si au contraire on tombe, chaque prise attrapée vaut un point supplémentaire. On obtient ainsi le nombre de points de la dernière prise attrapée plus une valorisation si on s’en est servi pour continuer mais que l’on a échoué.
¥      Le classement s’effectue grâce aux résultats. Les 9 premières équipes sont qualifiées pour les championnats régionaux.

Nous commençons donc à grimper. L’escalade, c’est comme le deuil, ça s’effectue en plusieurs étapes, toujours différentes chez chacun. D’abord, il y a la reconnaissance. On visualise les voies, on écoute les conseils de M. Corby et on se prépare mentalement. Vient ensuite le déni. On passe notre temps à encourager les autres tout en se disant qu’on n’y arrivera jamais. Finalement, on grimpe. Et là, ça se complique…


On attaque avec une petite 5A, toute mignonne et de vert vêtue. Elle n’a rien de complexe et ne sert que d’échauffement pour la plupart, qui la finissent avant le temps imparti.
Viens ensuite la 5C. Elle aussi nous fait plaisir et se réalise rapidement. Cependant, la difficulté augmente peu à peu…

La 6A, elle, ne pardonne pas. En effet, elle piège tous ceux qui ont le malheur de s’attarder dessus. Si le premier grimpeur prend trop de temps, le second peut se faire rattraper par le chronomètre. Avec un passage bizarre, notre équipe 1 s’est retrouvée désarçonnée. Quant à l’équipe 3, elle a été prise de court.

Élue drôle et exotique à l’unanimité, la 6A+ a été chaleureusement accueillie. Pourvue en son centre d’un module (= une énorme prise fixée à la paroi) en forme de losange, sur lequel certains ont même pu s’asseoir, elle reste très sportive pour certains qui ont dû faire le grand écart… 

À peine la moitié de nos voies dépassée, voici déjà la 6B. Cette demoiselle est fort agréable, pourvue de prises franches. Le chronomètre, ou plutôt M. Corby, nous rappellera qu’il faut se dépêcher, quitte à donner la frousse à quelques-uns. Mais cette frousse est positive car elle nous apportera cette montée d’adrénaline qui nous portera jusqu’en haut. Cette voie ne sera le berceau d’aucune chute dans nos équipes et nous rendra euphoriques !

Dès à présent, l’horrible, la terrible 6B+… Quasiment personne ne parviendra à en triompher de toute la compétition et presque tous tomberont au même endroit. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé !
À l’aspect sympathique, la 6C nous donnera du fil à retordre. Passée sans problème particulier pour l’équipe 1, on ne peut pas en dire de même pour les deux autres. Nos grimpeurs chutèrent presque tous au passage identique. Nous retiendrons particulièrement la chute de Nadège, qui, tremblante comme une feuille, n’arriva pas à lâcher une main pour s’accrocher. Elle se jeta cependant sans ménagement dans le vide quelques secondes plus tard et fit le saut de l’ange avant de s’écraser sur le mur dans un bruit sourd qui se répercuta dans toute la salle.

Un seul grimpeur triompha de la 6C+. La plupart des grimpeurs cherchèrent désespérément la bonne position mais lâchèrent dans une vaine tentative pour continuer, à bout de forces. Dans nos équipes nous soulignerons particulièrement les efforts de Özcan, Jeanne et Samuel dans cette voie.

12h25 : après les avoir impatiemment et longuement attendus à cause d’un bug informatique, les résultats tombent (classement sur 20 équipes présentes !) :
Équipe 1 : 2ème
Équipe 2 : 4ème
Équipe 3 : 6ème

Nos grimpeurs, au comble du bonheur, enfilent leurs médailles autour du cou.

De cette journée, nous retiendrons le plaisir pris, la convivialité, la joie, les efforts fournis, les courses contre la montre pour attraper le train, les fous rires, le sentiment omniprésent que nous allions nous perdre et le sandwich mangé sur le pouce, mais aussi les regrets présents malgré tout et la peur paralysante. Toutes les épreuves que nous avons vécues nous aideront à avancer, dans l’escalade comme dans la vie. 

Ainsi :

Un énorme bravo à tous et un millier de mercis à M. Corby qui nous aide à aller aussi loin !!! 










jeudi 16 mars 2017

Handball, victoires et titres !

Mercredi 8 février

Belle après midi pour la section handball ...avec un titre départemental en benjamins garçons excellence et une victoire 14 à 7 face à Sélestat, ce fut un très beau match à sens unique.
 
Les minimes ne sont pas en reste avec un titre de vice champion départemental en minimes et le droit d'affronter le pôle espoir de Strasbourg en Mars !!!
Après une victoire d'un but à domicile une défaite à Sélestat, tout se jouait sur le dernier match de cette après midi.
Le match fut très disputé et après avoir été mené de 4 buts en seconde période, les red boys n'ont rien lâché et ont remporté la partie 24 à 22 !

Le coach est fier de ses troupes.

Les minimes et benjamins de la section handball du collège